Gestion locative : faut-il passer par un pro ?

Publié le

Gestion locative : faut-il passer par un pro ?

Même si cela améliore le niveau des revenus locatifs, gérer son propre bien pose beaucoup de contraintes et demande du temps et de l’énergie.

Par Ludovic Clerima site LE MONDE

https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/05/02/gestion-locative-faut-il-passer-par-un-professionnel_5457241_1657007.html?

Le professionnel s’occupe non seulement de l’annonce, mais aussi du choix du locataire, de la rédaction du bail, de l’état des lieux, et édite les différents documents administratifs. 

Quel propriétaire prêt à louer son logement ne s’est pas posé cette question : faire appel ou non à un agent pour sa gestion locative ?

D’après les professionnels de l’immobilier, seuls 35 % des particuliers laissent à des gestionnaires immobiliers le soin de s’occuper de tout le processus de location, au risque d’y perdre un peu sur le rendement : « Le recours à un professionnel coûte entre 7 % et 10 % du montant des loyers perçus, ce qui est énorme s’il fait mal son travail », constate Pierre Hautus, directeur général de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Des frais pourtant déductibles des revenus fonciers.

Pour cette somme, le professionnel s’occupe non seulement de l’annonce, mais aussi du choix du locataire, de la rédaction du bail, de l’état des lieux, et édite les différents documents administratifs à destination du bailleur ou de l’occupant du ­logement. Une solution idéale pour les propriétaires qui résideraient loin du bien qu’ils louent et n’auraient ni le temps ni ­l’envie de s’imposer cette charge de travail, parfois chronophage.

Le mandat de gestion peut être délivré à un agent immobilier ou à un notaire. Le propriétaire doit toutefois veiller à ce que le ­professionnel adhère à une caisse de garantie financière couvrant sa responsabilité en cas d’incidents graves.

Des logiciels qui facilitent la gestion solitaire à distance

Dans le cas d’une gestion locative en DIRECT, les revenus perçus seront nécessairement plus élevés. Mieux vaut toutefois résider près du logement mis en ­location et posséder quelques bonnes connaissances comptables et juridiques. Les lois logement se suivent, sans se ressembler, ces dernières années (loi ELAN, loi ALUR…), rendant parfois peu lisible ce qui est légal et ce qui ne l’est plus dans le secteur locatif. L’UNPI propose régulièrement des formations aux bailleurs, afin qu’ils mettent à jour leurs connaissances.

Le coût des garanties pour les impayés de loyers étant plus élevé pour les propriétaires seuls, mieux vaut miser directement sur un locataire dont la situation économique est solide ou qui ­possède d’excellents garants. ­Enfin, pour éditer ses quittances de loyer ou gérer sa comptabilité, de nombreux ­logiciels libres existent sur le Net. Ne reste plus qu’à dégager le temps suffisant pour tout piloter soi-même.

Les propriétaires peuvent s’appuyer sur le numérique. Les plates-formes et applications spécialisées dans la gestion locative (Homepilot, Flatlooker…) ou uniquement sur certains points ­précis comme l’édition du bail (Bailfacile) ou de l’état des lieux (WeProov) sont légion. Des solutions pratiques… qui ont un coût. De 3,9 % du loyer à presque 8 % pour des plates-formes qui délivrent aux particuliers les mêmes outils que les agents immobiliers. « Ce sont surtout les jeunes propriétaires qui optent pour ces solutions. Les bailleurs historiques, habitués au papier, sont réticents. Il faut dire que ces innovations sont récentes, parfois complexes à prendre en main, et pas toujours très sûres sur le plan juridique », déplore Pierre Hautus.

Ludovic Clerima

sI vous voulez un pro pour votre bien

[bouton_contactez_nous]

[lien_estimation_agence]

Contactez-nous Appelez-nous